La Seine à Nanterre
Le fleuve entre industrie et paysage
Quatrième point d'étape : Port de Nanterre
La ressource infrastructurelle de la Seine et l’évolution des moyens de transport, à la fin du XIXème siècle, favorisent le développement industriel aux abords du fleuve. Les besoins liés à l’expansion urbaine entraînent une recrudescence de l’activité des sablières.
Celle de M. Béraud (1900), indissociable de l’histoire du port de Nanterre, est l’une des plus importantes (6 ha). Elle est reliée au fleuve par le chenal du Moulin-Allard, permettant le passage des péniches qui transportent le sable de Nanterre jusqu’à Saint-Denis et La Villette, et près duquel s’établit, jusqu’en 1974, un modeste hameau baptisé « le village nègre ».
En 1955, les carrières épuisées sont remblayées, conservant une darse en forme de Y pour l’accès au port. Aujourd’hui géré par Haropa - Ports de Paris, il concentre des industries principalement liées aux matériaux de construction, à la gestion des déchets, aux hydrocarbures et à l’agroalimentaire. En bord de darse, on distingue les installations de l’usine Shell Lubrifiants (14 ha) et trois centrales à béton.
L'usine Shell-Berre et le "village nègre"
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Photographies originales, Martin Argyroglo
Conception sonore, Fanny Rahmouni
Images, CAUE-IDF, Archipel francilien, 2020 © Martin Argyroglo